Maroc ceramic tour - Jour 21 - Al Hoceima>Nador>Melillia

Publié le par Pascal Léonard

Jour 21 : mardi 26 juillet

Etape: Al Hoceima Nador Melilllia

km : 6280 km : 6425 km : 205 km

 

Une nouvelle journée radieuse s'annonce. La pluie a disparu depuis notre arrivée. Il fait bon le matin en bord de mer. Ayant quitter l'hôtel qui ne nous laissera aucun souvenir, quoique..., nous avions décidé de nous rendre à la plage. La circulation du centre ville est plus calme que la veille.

La ville, de style méditerranéen, est plutôt agréable, la couleur blanche domine. On remarque qu'elle est ancrée dans une baie entourée de montagnes. Des hôtels et belles résidences dominent la mer du haut d'une falaise. Par une route en épingle à cheveu, nous contournant le bel hôtel Mohammed V, complet la veille. A la vue des nombreux gardes royaux postés tous les 10 mètres, nous comprenons que son successeur, le n° 6, loge sur place. Il fêtera les 10 ans de son règne ce jeudi. Les préparatifs commencent et les drapeaux se hissent tous côtés. Les festivités s'annoncent « royales ».

Il est trop tôt pour le café à la plage mais le soleil a déjà envahi les lieux. Nous préférons un café du centre, près des souks permanents dans la vieille ville. N'est-il pas l'heure des derniers achats?

Au sortir de la ville, après avoir jeté un rapide coup d'œil au Peňon, cet éperon rocheux dominant la baie vers l'est, témoin de l'ancienne souveraineté espagnole, nous empruntons une route en bord de mer, non signalée sur la carte. Probablement oubliée par des cartographes distraits, elle est plaisante et roulante.

Une dernière halte auprès de marchands d'artisanats du Rif permet de bien remplir le coffre de la Land.

Et puis Nador et les formalités de douane à effectuer encore ce jour. Car mercredi est jour de fête nationale, nous craignons des problèmes, le bateau ne nous attendra pas.

Nous arrivons à Melilla sans trop de problèmes, sauf un léger contrôle des bagages pas bien méchant. On remet les pendules à l'heure, ce qui nous vieillit d'une heure. La soirée tombe.

Malgré l'affluence du mois de juillet, il reste encore une chambre dans la vieille ville, non loin de la 'cerveceria' découverte à l'aller. L'architecture de la ville nous frappe une dernière fois, une atmosphère originale fort différente du Maroc si proche. On ressent directement l'influence de l'argent, dans les modes de vie et comportements des jeunes, habillés à le dernière mode occidentale. Dans le bar, c'est une majorité de femmes, toutes jolies et sexys (mais oui, c'est l'été) qui s'adonnent aux joies des tapas accompagnant leur coupe d'apéritif. Allez, une pression pour la soif. Les tapas sont délicieux et copieux... Avant que Pascal ne se souvienne du 'vino tinto con limonade' servi à la pression.

On fermera la boutique. Heureusement, l'hôtel est tout proche, et les valises sont faites pour le grand retour.


 

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